VAUXHALL VIVA HB

Plateforme

inédite

Designer

David Jones et Leo Pruneau au sein du Centre de style Vauxhall

Modèle jumeau

Envoy Epic au Canada et Holden Torana en Australie

Pour succéder à la première génération de la Viva, les priorités de Vauxhall sont de concevoir un modèle plus performant, plus spacieux et pouvant être décliné en versions à quatre portes et en break. La Vauxhall Viva HB possède sa propre plateforme désormais distincte de celle de l’Opel Kadett. Pour compenser l’augmentation des dimensions et du poids, la cylindrée du moteur est portée de 1,05 à 1,15 litres.

Vauxhall dévoile la Viva HB en septembre 1966, d’abord en version deux portes. Trois niveaux de finitions sont au catalogue : Standard, De Luxe et SL. Sur la Viva SL, les sièges sont capitonnés d’Ambla tandis que l’équipement comprend également des tapis de sol en moquette, un tableau de bord rembourré et garni de bois plaqué et une console centrale comprenant le levier de vitesses. La version « 90 » plus puissante, grâce à un taux de compression porté à 9,0:1 d’où la signification du 90, est reconduite avec les finitions De Luxe et SL. La Viva 90 reçoit des jantes plus larges et des disques de frein à l’avant. En février 1967, une boîte automatique Borg Warner à trois rapports est proposée en option.

De la même manière que la Viva HA, la Viva HB est commercialisée au Canada sous la marque Envoy et le nom Epic par le réseau Chevrolet/Oldsmobile. Le réseau Buick/Pontiac la vend par contre sous sa dénomination d’origine.

Comme il l’avait déjà fait pour la Viva HA, Jack Brabham propose une version plus performante de la Viva HB. L’objectif pour Jack Brabham est d’homologuer la Viva pour la compétition en Groupe 2. Cette fois, Vauxhall manifeste le souhait d’ajouter la Viva ainsi modifiée dans sa propre gamme. Elle est présentée le 16 février 1967. La Brabham Viva se distingue extérieurement par la présence d’une flèche de couleur noire partant du capot vers les ailes avant.

En mars 1968, Vauxhall présente la Viva GT. Elle est mue par le moteur 2 litres de la Victor alimenté par deux carburateurs Stromberg. La Viva GT se reconnait à ses jantes en alliage et à son capot noir mat doté de deux prises d’air. À l’intérieur, les sièges sont de type baquet et la décoration de couleur noire. Le volant est gainé de cuir. En octobre 1969, elle reçoit des jantes Rostyle (Viva GT Mk II).

En juin 1968, le moteur 1600 à arbre à cames en tête de la Victor est disponible sur demande. Comme cela avait été programmé au cours de son développement, la Vauxhall Viva est proposée dans une version 4 portes à partir de septembre 1968. La production de la Viva HB est arrêtée en juillet 1970. Par rapport à la HA, la production annuelle moyenne de la HB s’est accrue de 40%, démontrant que la voiture a plu.

Lieux de production : Royaume-Uni, Ellesmere Port et Luton. Assemblage à partir de lots de pièces détachées (CKD) en Belgique (Anvers), Suisse (Bienne), Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Portugal et Trinidad

Chiffres de production : 566 391 exemplaires dont 19 491 Viva et 16 757 Envoy Epic pour le Canada ; 4 606 Viva GT

La version canadienne se distingue par sa calandre à quatre phares. Les finitions SL et GT se reconnaissent à leur calandre spécifique. La Brabham et la GT ont des éléments décoratifs spécifiques.

Diverses Viva sont engagées en courses sur circuit pour voitures de tourisme, le plus souvent avec la préparation proposée par Brabahm, mais aussi la version GT.

En février 1968, le carrossier Crayford propose la version Prince avec toit Vinyle, insonorisation renforcée et système d’extraction d’air avec des prises d’air additionnelles sur les montants arrière. Cette conversion a rencontré peu de succès.

Un mois plus tard, en mars 1968, Crayford a aussi proposé une transformation en cabriolet de toute version de la Viva HB deux portes.

En Uruguay, Grumett a produit plusieurs variantes sur la base de la Viva HB dotée du moteur 1.2 avec 8,5:1 de compression : un pick-up à double cabine, un break et une fourgonnette trois portes utilisant la partie arrière de l’Opel Kadett B, et enfin un coupé fastback au pavillon et à la partie arrière en provenance, là aussi de l’Opel Kadett B. Ces versions disposent d’une carrosserie en fibre de verre fabriquée par Super SA National Automotive. Elles ont été produites entre 1969 et 1976 à environ 2 000 unités vendues en Uruguay, en Argentine et en Équateur.

Site de référence en anglais sur la marque Vauxhall : vauxpedia