Nous allons vous faire découvrir la BMW 320i Baur E30 de Denis. Il possède cette voiture depuis 7 ans et a parcouru 28 000 km avec. Elle affiche désormais 216 000 km au compteur mais le plaisir de prendre son volant reste intact.
Fan d’automobile depuis mes années en culotte courte, la rencontre avec les automobiles BMW a eu lieu au cours des vacances estivales de l’année 1978. Une virée en passager d’une BMW 2002 reste dans mes souvenirs. La marque allemande et ses modèles m’ont séduit lors de cette balade. Quelques années plus tard, je feuillète un catalogue de l’année modèle 1983 de la BMW Série 3. Nous parlons bien sûr du type E30 commercialisé depuis la fin de l’année 1982. J’ai un coup de foudre devant la photo d’une version cabriolet Baur à la carrosserie grise et à l’intérieur beige.
J’accède enfin au plaisir de conduire BMW en 1994. J’acquiers alors ma première E30 : une 318i quatre portes. Pour une voiture d’étudiant, ce modèle est plus que convenable. Il permet aussi de se familiariser en toute sécurité à la conduite d’une propulsion. Après quelques égarements chez des marques françaises et italiennes, je reviens chez BMW en devenant le propriétaire de deux 316i Compact E36 successives.
Les années passent mais la passion automobile reste intacte. En 2009 et après avoir vendu ma Lancia Montecarlo, j’ai envie d’une voiture plaisir pour les vacances. Je souhaite alors acquérir une BMW Série 3 E30 cabriolet Baur. L’épluchage des annonces automobiles commence. J’ai un premier contact pour une Baur 316i phase 2. La voiture est éloignée de mon domicile mais des proches peuvent aller la voir. Leur verdict est sans appel : « oublie cette voiture qui est en très mauvais état ». Les recherches se poursuivent. Je tombe aussi sur une 320i quatre portes avec beaucoup d’options mais la voiture est touchée par la corrosion.
Puis les choses s’accélèrent. Une connaissance possède un Baur 320i E30. La voiture est en très bon état. Il m’appelle un jour en me donnant un rendez-vous chez un garagiste. J’acquiesce. Il veut vendre sa voiture mais à son prix. La négociation n’est pas possible. Cette 320i Baur me tend les bras. Elle me rappelle des souvenirs d’enfance. Le prix est au niveau du marché de l’époque. Je franchis donc le pas et achète la voiture.
Parfois les choix tiennent à peu de choses. Un des déclencheurs de l’achat de cette voiture a été un petit détail : ses phares de couleur jaune qui m’ont rappelé la BMW 323i E30 deux portes du film Les Spécialistes avec Bernard Giraudeau et Gérard Lanvin.
Cette BMW 320i Baur E30 n’est pas un foudre de guerre avec son moteur de 125ch et sa boîte de vitesses à 5ème longue. Mais la voiture reste dynamique grâce à son poids contenu. Elle a aussi du caractère et distille un gros plaisir de conduire kilomètre après kilomètre.
Le son du moteur six cylindres en ligne est vraiment addictif. Ce délice sonore augmente encore lorsque la voiture est décapotée. C’est une vraie BMW telle qu’elle doit être. Sa tenue de route est bonne même sous la pluie. Ceci est contraire à la réputation de la E30 mais reflète mon expérience
La voiture est bien conçue dans ses moindres détails. Pour exemple, je peux mentionner sa boîte à fusible, bien rangée, fixée, propre et rationnelle aux antipodes de celles de voitures italiennes que j’ai possédées. La qualité de la finition est un des points forts de cette BMW 320i Baur.
Ensuite la voiture a un bon gabarit : ni trop petite et ni trop grande. Elle permet d’avaler les bornes sans la moindre fatigue tout en étant généreuse en sensations. Son grand coffre est pratique. Il m’a permis d’entreprendre de longs voyages au Mans Classic, en Corse et en Italie.
Ce cabriolet Baur offre aussi quatre voire cinq places. Il permet ainsi de faire découvrir les joies de la conduite découverte à bord d’une BMW à de nombreux passagers. C’est un plaisir partagé par tous.
En sept ans, je n’ai eu aucun problème de fiabilité avec cette voiture. Elle a aujourd’hui plus de 30 ans mais un long voyage est envisageable sans appréhension.
Pourtant, l’auto m’a causé un souci une et une seule fois. Le moteur avait des à-coups et pouvait ne pas monter dans les tours. Le problème disparaissait et revenait. Il m’a conduit à remplacer les durits et la pompe à essence. Pourtant la cause était simplement une batterie trop faible qui avait besoin d’être remplacée. La morale de l’histoire est qu’il convient de parfois contrôler les fondamentaux au lieu d’aller chercher des problèmes là où il n’y en a pas.
Aucune panne mécanique n’a été rencontrée. Au final, le coût de maintenance de cette auto est vraiment réduit. Il suffit de faire l’entretien courant tel que les vidanges périodiques des différents fluides, les pneumatiques, les freins et les amortisseurs. La consommation n’est pas excessive. Une BMW 320i E30 est une voiture de collection au budget raisonnable. Désormais j’ai à cœur de conserver cette auto dans un strict état d’origine.
Plus qu’une anecdote, c’est un souvenir que j’ai envie de partager. Il s’agit d’une arrivée magique sur le lac de Comes. Tout était parfait au bon endroit au bon moment avec la bonne personne. Cet instant a pu être vécu grâce à cette voiture qui m’y a emmené.
Ma BMW 320i cabriolet Baur E30 m’a apporté plein de bons souvenirs et de bonheur depuis sept ans. Je n’envisage vraiment pas de m’en séparer.
C’est une voiture de classe tout en restant simple. Elle dégage un cachet particulier et donne le sourire chaque fois qu’on se retrouve derrière son volant.
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