Jérôme nous fait partager son expérience avec sa BMW 518 E28.
Mon père, fervent béhèmiste, a pu acheter sa première BMW en 1988 : une 518 E28 à carburateur, d’occasion. C’est avec celle-ci que je me suis retrouvé pour la première fois derrière le volant d’une BMW, avec le sentiment d’être dans une auto importante, et la sensation, à l’époque, d’une voiture plaisante à conduire.
Cette version possède un côté brut et basique, à l’instar du fait d’être dépourvue d’une direction assistée, ce qui ne l’empêche pas pour autant, de rester une très bonne voiture pour rouler sur des petites routes. C’est pourquoi, quand je suis tombé sur cette 518 de 1984, je n’ai pas hésité une seconde à l’acheter. Cette voiture, commandée et livrée au Luxembourg, n’a connu qu’un seul propriétaire avant moi, qui l’a achetée neuve, sans option, avec l’idée d’accéder à un certain statut social grâce à cette BMW.
Il est fantastique de rouler dans une auto de 37 ans, avec seulement 36 000 km au compteur, qui a conservé, à l’intérieur, son odeur caractéristique de l’époque. J’ai aussi été séduit par la combinaison entre la teinte de la peinture extérieure et le coloris des habillages intérieurs, tous deux d’une couleur verte plutôt rare, rappelant une certaine ambiance germanique des années 1980.
Avec une ligne intemporelle, la Série 5 E28 permet d’afficher un côté sympathique quand on roule à son bord aujourd’hui. Cela n’était pas vraiment le cas auparavant, où l’image véhiculée par cette voiture était plutôt celle de délinquants ou de gangsters.
La robustesse et la qualité de finition impressionnent avec une absence totale de bruits parasites dans l’habitacle 37 ans après sa sortie d’usine.
Cette 518 se montre facile d’entretien et fiable, tout en restant agréable à conduire si on ne cherche pas la performance.
La plus grosse faiblesse de cette BMW est sa mécanique qui manque clairement de puissance et de noblesse. Quatre cylindres 1,8 litres et 90ch sont parfaits pour mouvoir une Golf de la même période, mais définitivement trop justes pour cette grande berline.
Ensuite, l’absence de direction assistée rend la conduite en ville peu pratique.
L’équipement basique de la voiture procure un environnement et un confort plutôt spartiates, contribuant toutefois, au charme de cette version.
Il est étonnant de voir comme les gens sont subjugués à la vue de cette auto, toute simple. Elle éveille souvent l’intérêt, tout en rappelant les souvenirs d’une époque révolue.
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