En montant en gamme, le pourvoir d’achat des clients s’accroit. De fait, les propositions ont été plus nombreuses dans ce segment. Nous les présentons par constructeur et par ordre alphabétique.
– Audi : Le carrossier américain ASC proposa un cabriolet sur la base du coupé GT en 1986. Son homologue finlandais Valmet présenta une variante coupé cabriolet de l’Audi A4 en 2006.
– BMW : Baur commercialisa 310 exemplaires de la berline Série 3 E36 découvrable entre 1991 et 1996. Deux carrossiers proposèrent une Série 3 E46 cabriolet à toit escamotable : Bertone en association avec Edscha, et Heuliez. Aucune des deux ne fut retenue mais la Série 3 E93 cabriolet reçut un toit escamotable.
– Citroën : Heuliez proposa un cabriolet dénommé Vent d’Ouest sur la base de la ZX en 1994. Pour en savoir plus sur cette voiture, je vous recommande cet article : Citröen ZX Vent d’Ouest par Heuliez, un cabriolet unique.
– Fiat : Touring réalisa un élégant cabriolet sur la base de la Fiat 124 en 1966.
– Ford : le carrossier britannique Crayford fabriqua en petite série un cabriolet sur base de la Cortina Mk IV et Mk V (ou Taunus TC2 et TC3) entre 1976 et 1982.
– Honda : un cabriolet Prelude de première génération était proposé par le carrossier américain Solaire.
– Hyundai : le constructeur sud-coréen présenta un cabriolet sur la base de son coupé Tiburon au salon de Détroit en 1997. À ce jour, aucun cabriolet Hyundai n’a existé au catalogue de la marque.
– Lancia : la Fulvia Sport fit l’objet d’une déclinaison Spider par Zagato en 1968.
– Mazda : un cabriolet Familia Turbo (323 en Europe) fut commercialisé au Japon entre 1985 et 1989.
– Mercedes-Benz : Un prototype de 190 cabriolet fut réalisé en 1989. Karmann présenta au salon de Genève en 2001 un cabriolet sur la base de la Classe C Coupé Sport. Heuliez proposa une variante à toit rigide rétractable du coupé CLK.
– Nissan : un cabriolet Silvia (S13) fut vendu au Japon entre 1988 et 1991. Le coupé était connu en Europe comme 200SX. La Silvia (S15) fit également l’objet d’un cabriolet à toit rétractable produit comme le précédent par la filiale Autech.
– Opel : la Kadett C a existé avec une carrosserie découvrable l’Aero commercialisée entre 1976 et 1978. Le coupé GT fut décliné en targa : l’Aero GT présenté en 1969 et produit en seulement deux exemplaires. L’Ascona C a été transformé en cabriolet par les carrossiers allemands Keinath entre 1983 et 1988 et Hammond & Thiede entre 1986 et 1988. Ce-dernier a même été officiellement commercialisé par le réseau GM en Europe sous les marques Opel et Vauxhall. La Manta fut aussi convertie en cabriolet par des préparateurs allemands. Un prototype basé sur la Calibra a été réalisé en 1992.
– Peugeot : Heuliez réalisa un cabriolet à quatre portes sur la base de la 407. Ce modèle s’appelle la Macarena. Il a été présenté au salon de Genève en 2006.
– Renault : on retrouve Heuliez qui proposa cette fois-ci une Fuego cabriolet en 1982. La voiture était basée sur la version américaine. Sur le marché nord-américain, une Renault 9 cabriolet a été vendue entre 1985 et 1987 sous le nom d’Alliance.
– Toyota : à l’exception de la première génération, toutes les Celica ont fait l’objet de variante cabriolet. La seconde et la troisième ont été transformées par des carrossiers américains. Le carrossier allemand Schwan proposa un cabriolet sur la base des Celica de troisième et quatrième génération. Ce-dernier modèle fut même inscrit au catalogue officiel de Toyota en Europe. En Amérique du Nord, on trouvait aussi une Celica 4 cabriolet au catalogue de la marque. Mais celui-ci était réalisé par le carrossier américain ASC. Pour les cinquième et sixième générations, la collaboration avec ASC est reconduite. Mais ces modèles n’étaient pas disponibles en Europe. ASC présente même un prototype de Celica roadster en 1993. Pour la septième génération de Celica, un prototype de cabriolet est présenté au salon de Los Angeles en 2000. Mais il n’a pas eu de suite commerciale. Le coupé Toyota 86 a fait également l’objet d’un prototype de cabriolet en 2013.
– Volkswagen : Karmann fit de multiples propositions de cabriolets à Volkswagen sans qu’elles aient été suivies de production en série. Ainsi un cabriolet dérivé de la berline 1500 est présenté en 1961. Ensuite, ce fut un cabriolet 411 en 1968 puis une Jetta en 1980 et enfin un Corrado en 1993.
– Volvo : un prototype de cabriolet 480 a été réalisé en 1986.
Au travers de tous ces modèles, nous voyons ressortir trois carrossiers qui se sont spécialisés dans les conversions d’un modèle en cabriolet : ASC aux États-Unis, Heuliez en France et Karmann en Allemagne.
2 Responses
Crayford avait fait une série (pas mal faite d’ailleurs !) de Ford Capri en cabriolet. On peut aussi penser à Bertin-Cholet qui avait décapité la Citroën LNA, ou LM Sovra qui s’était attaqué (avec un résultat pas très heureux…) à quelques modèles français (renault 5, peugeot 104, mais également quelques renault 11).
La Renault 25 cabriolet du carrossier belge EBS est à ajouter.
Pour en savoir plus sur cette voiture : http://boitierrouge.com/2014/05/19/lincroyable-et-unique-renault-25-cabriolet/