Jonathan nous partage l’histoire de sa Porsche 993 Turbo.
La première fois que l’occasion m’a été donnée de rouler à bord d’une 993 Turbo, j’ai compris pourquoi cette voiture était incroyable. Son moteur biturbo et ses performances m’ont ravi au plus haut point. Mécanicien autodidacte, j’ai toujours travaillé dans l’univers Porsche, que mon grand-père spirituel m’avait fait découvrir.
Le premier modèle Porsche sur lequel je suis intervenu est la 993, voiture qui m’a tout de suite séduit par son esthétique et son caractère.
Puis un jour, ma collègue de la concession Porsche de Genève où je travaillais, a repris une 993 Turbo après avoir vendu un Macan. Comme j’étais le référent Porsche Classic du garage, elle m’a demandé de vérifier la voiture. Lors de mon essai, les sensations antérieurement éprouvées, ont ressurgi, intactes. J’ai dû alors entreprendre plusieurs travaux pour remettre l’auto en état afin de la revendre dans le réseau Porsche. J’ai pu l’acquérir deux ans plus tard avec 160 000 km au compteur. Jürgen Barth, que je connais depuis 2010, a même eu la gentillesse d’apposer sa signature sur le tableau de bord lors d’une rencontre.
Une 993 Turbo, c’est Dr Jekyll et Mr Hyde. Elle est aussi en l’aise en ville que pour abattre des trajets à 200 km/h de moyenne. Sa polyvalence est son atout maître. La puissance et le couple du moteur sont disponibles à tout moment. Le freinage offre une sécurité sans pareille. Les sièges sport permettent de longs trajets sans fatigue. En somme, cette voiture sait tout faire et peut tout faire en toutes circonstances.
La direction manque un peu de précision. Paradoxalement, la voiture affiche une stabilité moindre en dessous de 180 km/h en raison d’une aérodynamique qui ne produit alors pas tous ses effets. Enfin, le coffre est vraiment trop petit avec le réservoir de 92 litres.
Bien sûr, j’adore conduire ma 993 Targa à l’occasion de sorties Club avec les copains. Mais une mésaventure, dont la conclusion fut toutefois positive, me revient à l’esprit. À la suite d’une effraction de mon garage, des traces de pieds des malfaiteurs avaient été laissées sur une des ailes arrière de la voiture sans que celle-ci ne soit enfoncée, signe d’une grande robustesse.
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