NISSAN SKYLINE R32 coupé

Plateforme

inédite

Designer

Centre de style Nissan

Les origines du coupé Skyline remontent à 1963 avec un premier modèle lancé par Prince qui était aussi disponible en cabriolet. À partir de 1968, la Skyline est commercialisée sous la marque Nissan et propose à chaque génération une carrosserie coupé. La Skyline coupé R32 correspond à la 6^e génération du modèle, 7^e si on compte la Prince Skyline Sports.

La R32 inaugure une nouvelle base technique moderne avec une suspension indépendante par multi-bras aux quatre roues et une électronique à la pointe. Plusieurs variantes peuvent recevoir quatre roues directrices ou une transmission intégrale. Les moteurs sont tous des 6 cylindres en ligne de 2,0 L à 2,6 L de cylindrée avec une culasse à double arbre à cames en tête et quatre soupapes par cylindre. Certaines versions reçoivent un turbo et même deux pour la GT-R. Les boîtes manuelles proviennent de la génération précédente mais la boîte automatique à 4 rapports est inédite. Les retouches apportées en août 1991 sont l’occasion d’introduire une nouvelle version 2.5 également disponible avec une boîte automatique à 5 rapports.

La R32 marque son époque grâce au retour de la mythique version GT-R. La première Skyline GT-R est apparue en 1969 sur la 3^e génération du modèle. Reconduite sur la 4^e génération, elle disparaît du catalogue après quelques mois de commercialisation et seulement 197 exemplaires écoulés. Les contraintes antipollution et sécuritaire semblent avoir eu raison de la GT-R qui tombe dans l’oubli après le 1^er choc pétrolier. À la fin des années 1980, le contexte a changé avec une économie japonaise conquérante et un environnement international au beau fixe. C’est le moment idéal pour réintroduire une Skyline GT-R qui va permettre à Nissan de dominer le championnat japonais des voitures de tourisme. Cette version contribue également à l’image de la marque au Japon mais aussi à l’international, où elle n’est pourtant pas commercialisée, excepté une petite série de 100 unités vendues en Australie.

Commercialement, le modèle connaît le succès sur son segment de marché au Japon. La clientèle a été séduite par l’agrément de conduite de la Skyline R32 qui tend vers celui de certaines réalisations allemandes. Quant à la Skyline GT-R R32, elle a représenté 14 % de la production totale du modèle et 25 % des coupés produits ce qui est loin d’être négligeable. Cette version joue même les prolongations pendant plus d’un an en attendant le lancement de la GT-R R33.

Lieu de production : Japon

Chiffres de production :

• Portes sans encadrement de vitre
• Toit ouvrant disponible
• Essuie-glace arrière disponible
• Boucliers avant et arrière spécifiques, bas de caisse et ailes élargies sur GT-R
• Bouclier avant spécifique sur GT-R Nismo (par rapport à la GT-R)
• Calandre ouverte à deux lamelles sur GT-R
• Réservoir de carburant porté de 60 à 72 litres sur GT-R
• Aileron arrière de série sur GT-R et disponible sur les autres versions

Plusieurs versions de la Skyline R32 combinent quatre roues motrices (4WD) et quatre roues directrices (4WS). Cette dernière caractéristique, appelée Super Hicas chez Nissan, se trouve également sur des versions propulsion (2.0, 2.0 turbo et 2.5).

Le coupé Skyline GT-R R32 a participé aux championnats japonais de voitures de tourisme et de voitures GT entre 1990 et 1994 et au championnat australien de voitures de tourisme entre 1990 et 1992. Cette version a été homologuée en Groupe N et en Groupe A. Avec cette voiture, Nissan a dominé le championnat japonais en remportant les titres pour toutes les saisons de 1990 à 1994. Enfin, elle a aussi remporté les 24 Heures de Spa-Francorchamps en 1991.

Le coupé Skyline R32 a servi de base à de nombreux préparateurs japonais.