OPEL Rekord D coupé

Autres appellations

Opel Rekord II coupé jusqu’en août 1973 pour éviter la confusion entre D et Diesel

Plateforme

reprise de celle de la Rekord C

Designer

Chuck Jordan, américain, au sein du Centre de style GM

Modèle jumeau

Ranger en Belgique et en Suisse

Comme à chaque nouvelle génération de Rekord depuis 1960, un coupé existe dans la gamme. Cependant, si les berlines et breaks Rekord D affiche une meilleure plastique que les précédents modèles, il n’en va pas de même pour le coupé. L’Opel Rekord D abandonne en effet la carrosserie hard-top sans montant central et le profil fastback de son prédécesseur. Ces éléments, d’inspiration nord-américaine, offraient une élégance et un caractère unique au coupé Rekord C. De fait, le coupé Rekord D ne se distingue de la berline deux portes que par des portes sans encadrement et un pavillon mieux profilé. Cette variante haut de gamme peine ainsi à se démarquer par rapport à une basique berline deux portes.

Sur le plan technique, la Rekord D coupé dispose des mécaniques les plus puissantes de la berline ce qui exclut les moteurs 1.7 N et 2.1 Diesel. Son équipement se cale sur celui de la finition L de la berline à la décoration plus soignée. Le pack Sprint est proposé comme sur la berline mais celui-ci se limite à une finition plus dynamique. De fait, aucune version sportive du coupé Rekord D n’existe ce qui constitue une autre différence majeure avec son prédécesseur.

En voulant trop standardiser son coupé Rekord, Opel l’a trop approché de la berline homonyme. Ce modèle a ainsi totalisé moins de 75 000 ventes en 5 ans soit seulement 6,5 % de la production totale de la Rekord D. Cette génération sera donc la dernière à inscrire un coupé à son catalogue.

• Finition Sprint en option sur toutes les versions

Lieux de production : Allemagne, Rüsselsheim et Belgique, Anvers

Chiffres de production : 1 128 196 exemplaires toutes carrosseries confondues dont 73 987 coupés répartis comme suit :